Le Concours de l’Autorité de la concurrence

Toutes les universités ou écoles proposant une formation en droit de la concurrence peuvent monter une équipe comprenant jusqu’à six étudiants. Afin de donner aux étudiants participants un aperçu de la réalité d’une affaire contentieuse devant l’Autorité, le cas fictif, inspiré d’affaires réelles, consiste à donner aux équipes participantes une liasse de pièces brutes – courriels, contrats, compte-rendu de conseil d’administration, articles de presse ou encore études économiques – récupérées lors d’opérations de visites et saisies fictives, sans plus d’explications. Chaque équipe devra, selon le rôle qui lui sera attribué – rapporteur ou avocat -, rédiger une notification des griefs ou proposition de non-lieu ou un mémoire en réponse à la notification des griefs ou à la proposition de non-lieu.

Le sujet, inspiré d’affaires réelles, est ouvert et permet d’envisager différents scénarios allant de la notification d’un ou plusieurs griefs au non-lieu. Pour remporter le Concours, le but n’est ainsi pas d’établir la vérité – celle-ci n’existant pas dans l’affaire présentée d’une part et les rôles étant tirés au sort d’autre part – mais de se montrer convaincant.

Au terme de la phase écrite, les quatre équipes qui auront été le plus convaincantes à l’écrit seront invitées à plaider l’affaire fictive devant le collège de l’Autorité de la concurrence, à Paris. Une seule de ces quatre équipes en ressortira gagnante. Chaque membre de cette équipe recevra de la présidente de l’Autorité une proposition de stage.

Source : https://www.autoritedelaconcurrence.fr/fr/le-concours-de-lautorite